Étretat
Étretat, 27 juillet 2008.
Lorsqu'on sort de l'arrière-pays normand et qu'on arrive au bord de la mer, c'est comme si on entrait dans un nouveau monde. De la Normandie ordonnée, celle des ducs du XIe siècle qui a servi de modèle aux États modernes, on revient à la Normandie viking. Autant la campagne est douce dans ses collines, ses couleurs variées et chaudes en ce mois de juillet, autant le front de mer est rugueux et tranchant, uniforme et sec. Les falaises de la Côte d'Albâtre exposent leur blancheur au soleil, leur masse formidable ne supporte que des herbes épuisées par le vent et par le soleil, leur base est bordée de plages de galets sur lesquelles il est pénible de marcher. Elles sont pourtant proches de l'homme : non pas l'homme agriculteur qui préfère les vastes étendues et les pentes douces, mais l'homme sculpteur qui crée des formes tourmentées et l'homme architecte qui élève des façades de pierre.
J'ai vu ces dernières années Cherbourg, Caen, Le Havre, Rouen, les plages du Débarquement. Bientôt j'irai en Sicile pour continuer à explorer la Normandie.
Publié par thbz le 28 juillet 2008
1 commentaire(s)
1. Par S. (30 juillet 2008) :
Belles photos et beaux rivages.
Bonnes vacances pour l'exploration de la Sicile.