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janvier 30, 2011

30 janvier 2011 - Arts, architecture... - (lien permanent)

PSS mobile, guide d'architecture pour iPhone

Le site PSS propose depuis longtemps déjà une base de données d'immeubles complétée par les internautes. Centrée au départ sur les gratte-ciels (« Paris SkyScrapers »), elle s'est progressivement étendue, au gré des contributeurs et des modérateurs et grâce au talent du développeur de la base, au point de présenter un vaste panorama du patrimoine architectural : immeubles construits, chantiers, projets, voire monuments disparus.

Ayant expérimenté il y a quelque temps sur mon iPhone un petit guide d'architecture doté d'une dizaine d'immeubles à peine sur Paris, je me suis dit qu'on pourrait faire mieux, mais alors beaucoup mieux à partir de la base de données de PSS.

Je m'y suis donc mis et voici le résultat :

http://pss-archi.eu/mobile

PSS mobile affiche sur l'iPhone (merci d'ajouter un commentaire ci-dessous si cela fonctionne sur d'autres appareils dotés de géolocalisation) la liste des immeubles les plus proches, avec description, photo et lien vers Google Maps. Il ne s'agit pas d'une application à acheter pour 2,99 € sur l'App Store, mais d'une simple page Web, qui demande donc un accès à Internet.

Les résultats ont dépassé mes espérances : où que l'on soit à Paris, la base de données contient généralement une cinquantaine d'immeubles à moins de 700 mètres. On me dit que cela fonctionne également très bien dans des villes de province. Après tout, la base contient (aujourd'hui) 3 829 immeubles dans le Petit Paris, 2 304 à Toulouse, 244 à Gap, 48 à Liège et 13 à Cayenne. Au total 29 000 immeubles dans 1 350 villes.

Voilà de quoi alimenter bien des balades architecturales dans toute la France et la Belgique... et me prouver à moi-même que je peux encore écrire un peu de code.

Publié par thbz at janvier 30, 2011 | Commentaires (2)


janvier 05, 2011

05 janvier 2011 - Europe - (lien permanent)

Le plan de Bilbao

La beauté de Bilbao est liée à ses principes d'urbanisme : l'Ensanche, la ville conçue au 19e siècle qui constitue aujourd'hui le coeur du Bilbao des affaires, du commerce, de la culture et des distractions, suit un plan assez proche de celui de l'Eixample à Barcelone, quoique moins systématique : des rues larges, des places rondes ou elliptiques, immeubles à pans coupés aux carrefours.

Se trace ainsi une ville d'autant plus lisible que le sol est plat et le paysage urbain encadré par le répère des montagnes en arrière-plan. Les croisements, par leur taille et leur forme, s'inscrivent dans une hiérarchie urbaine claire : place Muoya elliptique qui sert de destination aux axes les plus larges et notamment aux avenues obliques qui tranchent sur la grille orthogonale des rues, places circulaires, carrefours.

Les immeubles sont de tailles similaires (un haut rez-de-chaussée, quatre ou cinq étages plus des combles) et emploient des figures communes (grandes loggias, bow-windows dans les quartiers les plus bourgeois), mais la diversité des styles assure le permanent renouvellement du paysage urbain.

Aux carrefours, les immeubles à pans coupés rivalisent pour attirer l'attention du passant, transformant chaque croisement en petit spectacle urbain.


(image cliquable)

Dans le pays basque français, les goûts et les couleurs ne se discutent pas mais se conforment à un standard : volets de couleur mate (rouge, bleu, marron, vert), limitation des hauteurs, toits à pans dissymétriques...

Côté espagnol, les villes ne procèdent pas à la même recherche du pittoresque, l'affirmation de l'identité passant par des voies autres qu'architecturales. Difficile de déterminer vraiment un style basque espagnol. Bilbao est, tout simplement, une bien belle ville, où le flâneur imagine qu'il doit faire aussi bon vivre et travailler que se promener.

Publié par thbz at janvier 05, 2011 | Commentaires (2)


janvier 04, 2011

04 janvier 2011 - Arts, architecture... - Europe - (lien permanent)

Le métro de Bilbao

Le métro de Bilbao, sous des entrées caractéristiques qui sortent de terre comme un serpent mécanique (les « fosteritos », du nom de l'architecte du métro Norman Foster dont j'avais déjà aimé la Swiss Re à Londres) :

... offre un aspect assez rébarbatif à premier abord, tout de béton brut et dépourvu d'ornement :

Mais, lorsqu'on y descend à nouveau...

... peu à peu le rouge relève le gris comme le piment dans un plat :

(la photographie ment : les panneaux lumineux sont de couleur rouge et non jaune-orangée)

... et le métro de Bilbao dévoile une élégance sobre et, s'imposant avec une obstination systématique aussi bien sur les quais que dans les rames et dans tous les détails de la signalétique comme sur les panneaux d'information, discrètement séduisante :


Publié par thbz at janvier 04, 2011 | Commentaires (1)


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