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25 septembre 2006 - Divers - France

Comment monter un col à vélo

Been there, done that. Je suis monté au Puy-de-Dôme par les sentiers, parce que la route était fermée aux vélos. J'ai découvert les Alpes dans les lacets de l'Alpe d'Huez. J'ai enchaîné Peyresourde, Aspin et Tourmalet sous la pluie, dans le brouillard, avec mes affaires sur le porte-bagages. Bref, les cols ne sont plus une affaire lointaine, une scène en deux dimensions sur un écran de télévision. C'est une expérience personnelle, concrète, vécue à plusieurs reprises et pourtant éloignée de toute routine.

Ce que je peux en dire, c'est que la montée d'un col n'est pas réductible à la montée d'une côte de banlieue : la montée d'une côte, c'est un effort, alors que l'ascension d'un col est un voyage. Celui qui met dix minutes entre le pont de Sèvres et le sommet de la forêt de Meudon devra passer une heure vingt dans l'Alpe-d'Huez, deux heures et demie dans le Tourmalet. Plus de trois heures dans les trente-cinq kilomètres du Lautaret.

Au pied de la côte de Meudon, en effet, le cycliste du dimanche dispose d'une certaine quantité de résistance physique et nerveuse. Il va consommer ce stock progressivement, de manière à en conserver un peu jusqu'au terme de la montée. Il commence à pédaler sur le troisième plateau, passe sur le second sous l'autoroute, puis sur le premier dans le raidillon qui précède la voie ferrée. Il lui faut ensuite tenir le coup jusqu'au terme de la dernière et longue section de la montée. Lorsqu'il parvient à l'arrêt de bus, c'est à peu près terminé. S'il est à bout de forces, ce n'est pas grave.

Dans un col, il n'est pas question de considérer l'ascension comme une difficulté unique qu'il faudrait vaincre. Dans l'Alpe d'Huez, les quatre premiers lacets suffisent à épuiser le cycliste ; or il y en a dix-sept de plus à gravir. Le Tourmalet, c'est encore pire : les douze derniers kilomètres côté est, très pentus en permanence, n'offrent pas le moindre répit.

Il faut donc considérer l'ascension d'un col comme un long parcours qui dépasse les capacités d'un être humain normal. Il n'a pas, dans son corps, assez d'énergie pour l'accomplir. Au bout de quelques kilomètres il aura épuisé toutes les capacités de ses muscles. L'énergie, toutefois, cela peut se remplacer. Le cycliste va donc boire et manger, kilomètre après kilomètre, pour renouveler cette énergie au fur et à mesure qu'elle est dépensée. On apprend très vite à boire au goulot tout en pédalant dans une pente à 10 %.

Les moments de doute surviennent. Le corps se fixe alors des objectifs intermédiaires. Je continuerai jusqu'au grand lacet du kilomètre 13 ; or le corps dépasse le kilomètre 13, franchit le lacet et poursuit sa route. Je m'arrêterai à une terrasse de café à la Mongie quatre kilomètres avant le sommet, c'est absolument certain, je ne pourrai pas aller au-delà — mais le cycliste une fois à la Mongie ne pense plus qu'à continuer jusqu'au sommet. Quelle que soit l'habitude du succès, le doute est inévitable ; quelle que soit la force de ce doute, le succès final est certain.

Il serait donc possible en théorie, si on disposait de ravitaillements réguliers en nourriture et en boisson, de continuer pendant une durée indéfinie, de monter depuis le niveau de la mer jusqu'au sommet des plus hautes montagnes. On pourrait franchir trois mille, cinq mille mètres de dénivelé. Cependant, si un cycliste peut accomplir une telle performance en dix heures, le même cycliste se condamne à l'échec lorsqu'il veut s'amuser à accélérer, l'espace d'un seul lacet, dans le Tourmalet. C'est que le corps, une fois épuisées les réserves initiales, ne distille plus son énergie qu'au goutte à goutte. À chaque tour de roue, il autorise le tour de roue suivant. Que le cycliste appuie un peu trop fort et l'arrêt sera brutal. Je ne sais pas si mon analyse est vraie scientifiquement, mais elle est psychologiquement juste.

Monter un col, c'est donc pénible, c'est même dur, on ne sait jamais si on arrivera un jour au sommet, mais cela reste raisonnable. En cas de difficulté, le cycliste peut utiliser la vitesse comme variable d'ajustement : il suffit de ralentir pour souffrir moins. Il y a bien une limite : dans les derniers kilomètres du Tourmalet, quel que soit l'épuisement, il doit tout de même conserver une vitesse minimale pour ne pas tomber de son siège, pour ne pas passer vingt minutes dans chaque kilomètre. Toutefois ce seuil est beaucoup plus réduit que dans la course à pied. Le coureur de fond, à bout de forces après 35 kilomètres, doit fournir plus d'effort pour soulever son corps sur une foulée qu'un cycliste sur un tour de roue. Le cyclisme, même lorsqu'il atteint ses limites au-dessus de 2000 mètres, ne peut se comparer avec le marathon.

Publié par thbz le 25 septembre 2006

109 commentaire(s)

1. Par ZeGogo  (26 septembre 2006) :

Bizarre : je jurerais que cet article n'était pas là il y a quelques minutes et pourtant, il est daté du 20 août !

Pour moi les cols, ça se monte en voiture. C'est le seul moyen à ma portée.

2. Par thbz  (26 septembre 2006) :

La date correspond en fait à la date où l'article a été commencé. Je viens de changer la date manuellement, mais ça n'a pas l'air de fonctionner. Bon, peu importe.

Je ne peux pas monter un col en voiture, car je n'ai pas de voiture. Donc je les monte à vélo. Logique, non ?

3. Par Coucou  (28 septembre 2006) :

Lecture très agréable. Sujet assez intéressant, mais surtout très bien écrit. Quel talent !

4. Par Pas vroum  (14 février 2007) :

Y a que ceux qui ont fait du vélo qui peuvent comprendre ;)

5. Par pépère  (20 février 2007) :

De toute façon lorsque l'on est en vélo, il vaut mieux se la jouer modeste, et que ceux qui veulent faire les costauds, on les retrouve sur le bord de la route quelques kilomètres plus loin.
Bravo pour le texte.

6. Par thorgeir  (04 mars 2007) :

Très bien écrit et décrit. Juste une petite remarque, si tu es à plusieurs, il me semble que la route est moins pentue, que l'effort est moins important, que tu vas piocher moins dans tes réserves. De toute facon, il faut toujours en garder sous la pédale pour avoir le plaisir d'arriver en haut.

7. Par damien  (06 mars 2007) :

Superbe félicitation, le dépassement de soi est un moteur psycologique et on se découvre bien plus fort que ce que l'on aurait penssé être capable.Merci à l'auteur de nous avoir fait participer à son expérience qui ne sera à n'en pas douter la dernierre: le Mont Ventoux? Sans doute!

8. Par  (06 mars 2007) :

pardon: expérience qui ne sera à n'en pas douter pas la derniére. J'en profite pour ajouter qu'un col comme le ventoux sera beaucoup moins phisique car vite gravi: prudence tout de même à la decente ensuite, les 80kms/h sont vite ateind et là c'est hyper dangereu,mais l'auteur à de l'expérience lol.

9. Par herve  (22 mars 2007) :

La je vois que l'homme a souffert dans les cols,ce qui me disent non ce col se monte facile ou ils sont forts,ou ils sont fous,ou ils dopés.
Car je fais un peu de vélo par plaisir dans mes jolies Pyrenées,et bien souvent meme avec un peu d'entrainement les montées sont difficiles mais en haut il te semble que tu es le roi du monde et que tu as realisé un exploit incroyable.
VIVE LE VELO PROPRE ET RESTONS MODESTES

10. Par Olivier  (21 mai 2007) :

Ca rappelle de bons souvenirs et de bons moments de galère ... dans les grands cols alpins. Franchir le sommet laisse toujours une sensation particulière, même quand on a les jambes plantées dans le béton.

Un peu de promo pour les cols auvergnats sur le site : http://cantalperso.blog.lemonde.fr/

11. Par Niko  (03 juin 2007) :

Quel bel article !
J'ai eu l'occasion de monter le col d'Hautacam à 2 repriseà quelques jorus d'écart et ton explication est parfaite.
Je me sentais encore sur mon vélo et pensant ce que tu écris. Vraiment un grand bravo pour ce texte si bien rédigé.

Il y a une approche de la difficulté que tu n'as pas démontré :
Quand la fatigue est pressante, que l'arrivée est proche, pour rien au monde, le cycliste s'arrêtera à 5 Km du sommet, par exemple ... Même à 5Km/h, il continuera. Il ne pourra pas ne pas se dire qu'il a monter le col sans s'arrêter. Il ne faut pas flancher dans les derniers instants de cette montée.

Le col d'Hautacam : Je le recommande à ceux qui cherche un col à grimper avec de la difficulté "correcte".

Le sommet est tout simplement "beau".


Savoir et pouvoir monter ce col est une réussite si toutefois on en s'arrête pas en route, à bout de force, de nerfs.

Merci encore pour ton texte, c'est magnifique.

12. Par thbz  (03 juin 2007) :

C'est tout à fait exact, Niko. Dans le Tourmalet, rempli de doutes, j'avais accepté l'idée de m'arrêter un moment à la Mongie, quatre kilomètres avant le sommet, ne serait-ce que pour remettre de l'eau dans mes bidons ; mais une fois arrivé là, il n'en était plus question. Je suis arrivé au sommet avec mes bidons vides, je n'aurais peut-être pas pu faire un kilomètre de plus, mais j'ai réussi...

13. Par Upsilon 941  (13 août 2007) :

Bel Article.

Je pense (et même je suis sûr) que thbz à tout à fait raision. J'habite dans les pyrénées et j'ai 15 ans. Je crois que je suis un des rares jeunes du coin qui s'interrese au cyclisme.
Il y a environ un an, je suis parti du petit village de seix pour me lancer dans l'ascension du col de la Core. J'ai voulu accélérer dans une pente à 8% en voyant le sommet au loin. Mais la pente m'a vite fait ralentir et les virages semblait rendre le col plus lointain qu'il n'y paraissait. Je fait une pause de deux minutes puis c'est repartit, le compteur m'indiquait 9 km/h (je ne suis pas près de l'oublier) puis j'atteint le sommet au courage et en prime, j'abbandonne les mouches voraces qui m'ont accompgné du fait de ma lenteur dûe à mon accélération. Très content d'être au sommet, je descend tranquillement au lac de Bethmale pour me reposer pendant que mes parents reviennent de randonnée. temps d'ascension : 1h47
Un an plus tard (c'est à dire le 31 juillet 2007), je décide de me relancer à l'assaut du col que j'avait eu la prétention de défier. Je m'échauffe un peu sur le place du village, je mange une barre de céréale et c'est partit. Cette fois, prudence. La pente est douce pendant un ou deux kilomètres. Un cycliste me dépasse très vite alors que mon compteur indique 15Km/h. Je le laisse filer sachant que si j'essaye de m'accrocher, je pourrait faire demi-tour involontairement. Je monte donc assez souplement et à mon rythme jusqu'à être en vue du sommet. Pas question de faire la même erreur. Au lieu d'accélérer, je ralentit volontairement car je sait que la pente ne vat pas diminuer avant au moin trois kilomètres. Et là, très bonne surprise, je double le cycliste de tout à l'heure qui smeblait arrêté mais qui en fait, peinait à pédaler. Ainsi, j'atteint le dernier épingle à 500m du sommet avec un état de fraîcheur exceptionnel. La cause? Je montait à mon rythme. Allez plus que 100m. Un sprint pour la frime car je pouvait me le permettre avant de me laisser rouler jusqu'à Bethmale pour le retour. Et là, les 14Km furent bouclés en 1h05.
Epaté, je voulut monter un autre sommet plus dur après ma revanche. Et une semaine après. Direction plateau de Beille. Au pied du plateau, je vais moins vite que je le pouvait pour ne pas m'épuiser car c'était la première fois que je la faisait. Ainsi, tout c'est très bien passé. Et les 16Km à 7.9% furent finis en 1h28. Mieux que la première ascension d'un col moins long et moins raide.

Donc mieux vaut rester humble devant la montagne, sinon elle vout le fait payer très cher. Mon conseil: monter à votre rythme et n'essayer surtout pas de suivre d'autres cyclistes qui vont plus vite ou alors vous pourrez dire adieu au sommet. Voilà.

14. Par thbz  (13 août 2007) :

Des cols de 16 kilomètres à 15 ans ? C'est remarquable, car le cyclisme demande de l'endurance et c'est une qualité qui est rarement développée à cet âge. Quand tu auras épuisé les Pyrénées, tu pourras tenter la mythique Marmotte dans les Alpes : une randonnée de 176 kilomètres et 5000 mètres de dénivelé (Alpe d'Huez, Galibier, Télégraphe...).

15. Par Upsilon 941  (15 août 2007) :

Je m'entraîne chez moi car il y a des petites côtes pas très longue mais très raides. Environ 15% par endroit. Et puis, à la fin de presque toutes, il y a des chiens qui entraînent parfaitement pour le sprint. (haha).

Mais j'ai été surpris par le plateau de Beille. 500m après la place des Cabannes, la route s'élève d'un coup mais j'ai éprouvé beaucoup de plaisir lors de cette ascension. A la fin, j'avait le soutien des chevaux de Merens tout noirs qui venaient gambader près de moi à la sortie de la forêt. Puis en voyant le tour de France, je savait que les derniers kilomètres étaient plus doux. Cela m'a permis d'aller au bout. Mais je n'ai pas fait la descente car en passant certain epingles à cheveux, la route s'élevait subitement et j'avait trouvé l'initiative de la descente plutôt dangereuse . Mais j'était venu pour la montée (même si je n'ai pas fait mieux que Contador).

Si j'ai la chance d'aller dans les Alpes, les principaux cols qui m'interessent sont:
Alpe d'Huez (par Bourg d'Oisans)
Galibier (par Télégraphe)
Joux Plane (par Samoens)

Mais dans les Pyrénées, je suis en vue de l'aubisque, le port de Lers (par Massat).
Puis quand j'aurait suffisament d'experience, le port d'envalira en partant d'Ax les Thermes, histoire d'aller plus vite que les voitures les jours d'emboutteillage étant très fréquent en Andorre. Mais nous y sommes allé hier et j'ai trouvé qu'après le pas de la case, la montée était terrifiante. Mais ce n'est pas grave. La jolie vue donne du courage.

16. Par Lanterne Rouge  (16 août 2007) :

Alors la bravo. Voilà ce que j'appelle de l'ambition. Penser à monter des cols Hors Catégorie à 15ans et en vélo. Bravo.

Et bravo aussi à l'auteur de ce bel article qui parait si vivant.
A Niko:

C'est vrai que c'est beau le col d'hotacam.

17. Par novice  (13 septembre 2007) :

L'analyse de la facon de monter un col est bonne et pertinente et si je peux me permettre je vais rajouter quelques conseil.
je fais du vélo depuis 5/6 ans et cette année j'ai décidé de monter 3 cols des Pyrénées. tout d'abord je précise que mon gabarit n'est pas celui d'un "grimpeur" (1,82 m pour 85 kg)mais avant de se lancer dans un col , je pense qu'il faut connaître ses limites (cardiaques et physiques).
J'ai monté le Portet d'aspet, l'Aspin et le Tourmalet et chaque fois je tiens compte de trois paramètres: le rythme cardiaque (< de 10 pulsations par rapport à la fréquence max), du mal musculaire (à la limite du mal)et d'une bonne hydratation + nourriture et j'ai oublié beaucoup de mental.
Avec ses paramètres, tu peux monter un col sans trop de problèmes.
Concernant le Portet d'Aspet ça été assez facile pour l'aspin et le Tourmalet, j'avais fais un repérage quelques jours avant et j'avais été impressionné, surtout par le Tourmalet.Pour la montée de l'Aspin , je suis parti un peu vite et la fin a été dure, mais bon ça été (Arreau- sommet du col =12 km à 11,5 de moyenne).Pour le tourmalet, les 17 derniers kms (à 10,5 de moyenne)j'ai respecté les paramètres sités plus haut et ça a bien fonctionné, très dur en arrivant à la Mongie mais à partir de là, c'est le mental qui prend le dessus et tu te dis si je suis arrivé là, je peux faire les quatres kms jusqu'au sommet. Les derniers lacets sont très, très durs mais quand tu arrives au sommet tu oublies toute la souffrance de l'ascension et tu éprouves une certaine fierté de ton exploit.

18. Par Upsilon 941  (22 septembre 2007) :

Je suis d'accord. En tout cas, c'est ce que j'ai éprouvé aussi. Par contre, je n'ai pas très bien saisit le principe des paramètres.

19. Par Chazy Chaz  (30 octobre 2007) :

Je pense que les paramètres sont une sorte de limite qu'il ne faut pas dépasser (rythme cardiaque) ou une consigne (alimentation) pour optimiser ses performances.

20. Par Upsilon 941  (30 octobre 2007) :

OK d'accord :-)

En tout cas, pas de cols avant le printemps. Il fait trop froid pour le moment.

21. Par coco50  (17 mai 2008) :

Un col HC fait à 15 ans à peine ? (??)

22. Par  (17 mai 2008) :

Faites le Mont-du-chat, on n'en reparle après !

23. Par Métropolitain  (28 mai 2008) :

Comment est le Mont-du-chat ?

24. Par phil  (13 juin 2008) :

Bonjour
Moi, je n'ai pas encore fait l'espérience de la haute montagne.
j'ai 53ans, je faisais du foot jusqu'en 2005.
Ayant déménagé, pour des raisons professionnel, depuis 2005, je fais du vélo.
Cet été, je part dans les Pyrénées pour faire le tourmalet.
Je m'entraine dans des côtes(6à10% sur 1 ou 2 km), en Normandie on ait loin des 12 15 ou 20 km des cols.
Mon objectif, est de monter à ma main.
J'espère y arriver, lorsque je lis ces témoignages, j'ai un peu peur

25. Par thbz  (14 juin 2008) :

Phil,

vous êtes parfaitement capable d'y arriver. Un col, comme un marathon, est à la portée de toute personne en bonne forme physique et motivée (et pas trop pressée d'arriver en haut :-). Avant de monter l'Alpe d'Huez, je me suis principalement entrainé sur une côte de la région parisienne. Je la montais et la descendais six fois de suite sans m'arrêter...

L'entraînement permet de se régler, de savoir quand son corps a besoin de boire ou de manger un peu (surtout si on prévoit d'inscrire le col dans une balade de 50 ou 100 km). C'est normal de ne pas en faire autant lors de l'entraînement que dans des vrais cols.

Et le jour J, vous y arriverez sans aucun doute. De préférence le matin, tout de même, parce qu'il n'y a pas beaucoup d'arbres pour isoler du soleil sur les pentes du Tourmalet...

26. Par Phil  (14 juin 2008) :

Bonsoir
Merci pour ces encouragements, c'est bien le style d'entraîment que je fais: montée descente 5 à 6 fois.
Je fais des montées à l'économie, c'est à dire le plus petit développement et environ 35 à 40 tr/mn pour ne pas monter mon rytme cardiaque et des montées à 50 à 60 tr/mn et plus sur le fin.
Ce que je me dis, c'est que la reccupération dans les descentes, qui me permet de revenir au alentour de 100ppm, sur 20 km de montée, je ne l'aurais pas et c'est là ma principale interrogation et inquiétude.
Il n'est pas question pour moi de faire plus que le nécéssaire, deux ou trois jours pour m'abituer à la région et apréender les montée "sérieuses" et après, je m'attaque à la bête.Echauffement et départ du pied du col pas de balade de 50 ou 100km.
Il me restera deux jours pour la retenter au cas ou.
Ensuite, je me déplace vers l'Aubisque

27. Par virg  (15 juillet 2008) :

Bonjour,

J'ai 40 ans, entourée de cyclistes, j'ai découvert le vélo recemment, et surtout sur home trainer (ayant besoin de me refaire une condition physique).
Du coup, je me suis attaquée à un petit col , le col des Ares par Buret dans les pyrennées. Je l'ai bien monté, j'étais super fière, mais au risque d'être ridicule, j'ai été prise de peur terrible à la descente ! Les mains cramponnées aux freins, 20-25km/h maxi !
Comment vaincre cette peur ? ce n'est pas le tout de monter les cols, il faut pouvoir les descendre ... et là j'ai un blocage ..

28. Par thbz  (15 juillet 2008) :

Virg, il n'y a pas de honte à descendre les cols lentement. Moi aussi je freine tout le long de la descente, qui n'est pas la partie la plus intéressante en montagne. Le pire c'est quand il pleut !

Le menton dans le guidon et les fesses pointées vers le ciel, c'est bien si on est un pro et qu'on a le vélo qu'il faut, mais pour ce qui nous concerne, allons-y tranquillement et arrêtons-nous dans les lacets pour admirer le paysage...

29. Par Upsilon941  (15 juillet 2008) :

Oui, surtout lorsqu'il y a des épingles à cheveux qui obligent à ralentir ;-)

Je reviens des Alpes et j'ai pu faire le col de Joux Plane :-D

Mais toujours pas l'Alpe d'Huez. Dommage.

En tout cas, Joux Plane était vraiment dur (presque jamais en dessous de 8%) mais pas très long et quelle vue au sommet. On à une vue très dégagée sur le Mont Blanc et il y a un petit lac ainsi qu'une auberge.

Maintenant que je suis de retour dans les pyrénées, je compte enchaîner Portet d'Aspet et Menté.

30. Par Clement  (18 juillet 2008) :

Hé bien moi, j'ai 20 ans et, bien que je pensait être bon en vélo, j'ai souffert le martyr pendant 2h05 dans le col de peyresourde. Et pourtant, je ne forçait pas beaucoup. Je ne vois pas où est le problème.

31. Par marc  (06 août 2008) :

bonjour jé fé ojd mon 1er col jé 16 ans le col du soulor de 12km de monté en 1h10 moi ossi g souffer mais avec le mentale tou le monde peu arivé a monté avec un minimum d'entrainement javé juste 1000km dans les jambes juste avant la montée descente presque a l'aret en raison de nbr cailloux sur la route moi ossi g un blocage tres dangereuse descente au soulor

32. Par thbz  (07 août 2008) :

Eh bien, vous avez l'air d'être encore essoufflé. Il faut se reposer un peu avant de taper sur son clavier...

33. Par Alberto Qu'on t'adore  (11 août 2008) :

Bonjour thbz :-)

Pouvez vous me donner quelques conseils sur l'alimentation idéale pour le cyclisme (en montagne)

J'ai 19 ans et cet été, environ 400Km d'entraînement et je voulait m'attaquer au col de l'Iseran.

Merci d'avance.

34. Par thbz  (11 août 2008) :

Bonjour Alberto,

Pour ma part j'ai regardé quelques sites Web et puis j'ai adapté en fonction de ce que je ressentais au cours de mes diverses randonnées.

Je n'ai pas suivi de régime particulier dans les semaines précédentes, pour moi tout cela n'était qu'un loisir... Mais les jours où je faisais de la montagne, j'essayais de manger plutôt du poisson, du riz, des sucres lents aux repas, histoire de me donner bonne conscience. Pas toujours facile d'ailleurs quand on fait de la randonnée et qu'on doit se contenter de ce qu'on trouve dans le seul restaurant ouvert de la ville où on se trouve...

Pendant l'ascension elle-même, je fais un peu comme pendant une randonnée : j'ai toujours à portée de la main (sur une petite sacoche à l'avant du vélo et/ou dans les poches du short) des biscuits secs, des barres énergétiques, ou des fruits secs.

Il me semble qu'il faut grignoter lorsqu'on en ressent le besoin, mais sans excès. Faire attention en particulier aux pruneaux, bien agréables pour donner un coup de fouet, mais qui se font sentir plus tard si on reste trop longtemps sur le vélo :-)

Et je prévoyais surtout l'eau : deux bidons accrochés au vélo, une bouteille pleine sur le porte-bagage. Parce que j'ai besoin de boire beaucoup.

Bref, rien de très original. Il faut surtout écouter un peu son corps et lui donner ce dont il a besoin, mais sans céder à ses caprices (genre dévorer un demi-paquet de biscuit au milieu d'un montée...) Après, si on veut faire un chrono, il faut sans doute se préparer de manière plus professionnelle !

Bon courage !

35. Par Alberto Qu'on t'adore  (11 août 2008) :

Oui, je pensait bien aux sucres lents la veille. D'ailleurs, je n'ai pas à me contenter des restaurants (j'habite à Bourg Saint-Maurice, au pied de l'Iseran et pas très loin du Galibier et de la Croix de Fer).

Je déduit également de votre réponse qu'il vaut mieux qu'il y ait des toilettes en arrivant si on mange des pruneaux ;-)

En tout cas, merci d'avoir répondu aussi vite!

36. Par zamalia  (02 janvier 2009) :

amateur de col la Réunion vous attends

37. Par KB  (26 janvier 2009) :

J ai commence le vélo il y a 6 mois je roule a peu prés 80kms sur du plat et j aimerai savoir quel est la meilleure préparation pour pouvoir monter le Ventoux ( prévue fin aout 2009)
-Programme d entrainement, fréquence de sortie etc.... tous les conseils sont bons a prendre
vélo : sport4 décathlon 50/39/30-12-25
-si quelqu un l a deja monte je suis preneur sur sensations
enfin merci de m aider car j ai decouvert le velo a 32 ans et j adore cet effort entre mental et physique

38. Par thbz  (27 janvier 2009) :

KB, je dirai d'une manière assez prévisible qu'il faut commencer par des collines. Ma technique a été de monter (et descendre) plusieurs fois de suite la colline la plus difficile de ma région de manière à faire un dénivelé comparable à un petit col.

À force, on parvient à réguler son rythme de manière à ne pas être complètement mort en arrivant en haut. Comme je l'ai dit dans cet article, il faut être conscient qu'un col est long et qu'il s'agit donc d'un effort pas forcément violent, mais continu.

Il faut bien sûr penser à l'alimentation, pour moi indispensable après 50 km (même sur le plat), ainsi que la boisson : fruits secs, biscuits, barres énergétiques. Là aussi, il ne faut pas abuser.

Tout est une affaire d'expérience. En tout cas, d'ici fin août vous avez largement le temps de vous y préparer si vous avez au départ une bonne condition physique.

39. Par  (11 juillet 2009) :

C'est bon de savoir que nos sentiments que l'on pensait personnels ne le sont pas. En effet, le sentiment de dépassement de sois-meme lors d'une ascension et de se dire, apres ce virage, je lève le pied, est en faite réalisé par bon nombre de cycliste, et plus globalement, sportifs!

40. Par ldarabi  (19 juillet 2009) :

Bravo pour vos textes, je retiens comme point commun que nous avons tous, la synthèse de la méditation et du dépassement de soi... le coeur de l'effort d'endurance et pleine nature en quelque sorte.

Perso, je reprends le vélo à 43 ans après 18 ans sans sport... 10 mois d'entrainement, 10Kgs perdus, et je retrouve peu à peu mes jambes.
Je roule en Provence habituellement, le Tourmalet est au programme du mois d'aout prochain.

Je n'ai jamais roulé dans les Pyrénées, mes expériences de jeunesse étaient plutôt dans les Alpes-Maritimes (y'a de quoi faire ceci dit : La Bonette, La Cayolle, La Lombarde, etc...)

a 43 ans, je suis satisfait de tirer 39x25, aux alentours de 10km/h sur 8% pendant 1h30...

a 20ans, je montais sur 42x21 !!!

Et vous,quels sont vos braquets pour ces efforts ???

41. Par thbz  (19 juillet 2009) :

... je vous avoue très humblement que j'ignore quels braquets j'ai utilisés, n'ayant jamais regardé le nombre de dents de mon dérailleur (le braquet, c'est bien le nombre de dents, n'est-ce pas ?). Tout ce que je sais, c'est que mon vélo à trois plateaux et sept vitesses par plateaux (ce qui correspond en fait à 11 ou 12 vitesses, car il y a à peu près deux "vitesses" de différence entre chaque plateau).

Mais vers le sommet des cols, j'étais toujours sur le grand plateau et la 2e vitesse (je crois n'être jamais passé sur la 1e, qui correspond à un développement très faible).

42. Par paterj73  (21 juillet 2009) :

Je suis cylotouriste amateur depuis 1 an, j'ai 35ans et j'habite Chambéry, où les cols sont nombreux . L'article de l'auteur est très pertinant.

Je confirme qu'avec des capacités physiques modestes, avec quelques centaines de km dans les
cannes on peut finir par monter n'importe quel col lorsqu'on démarre doucement et qu'on reste à son rythme.

On peut tenir sans problèmes 3 ou 4 heures sur un vélo en montée, en moulinant doucement sur du 30*28 ou du 30*26 , en ayant mangé des spaghettis 2 h avant et en buvant régulièrement tout au long de l'ascension !

J'ai testé le galibier l'an dernier au départ de saint michel de maurienne (2100 m de dénivelé positif) avec 1500 km, 75 km pour 1,70 m, et je suis arrivé en haut sans problèmes majeurs en restant à un rythme moyen de 7 à 8 km/h en montée.

Le seul ennemi du cyclotouriste dans les cols est le culte de la performance.


43. Par barjo aime le velo  (21 juillet 2009) :

moi aussi j'aime les côtes, pas les pentes que le côtes !!!!
Créez des côtes, plus de côtes, des vrais ! et pas de pente.
et oui je suis comme vous j'ai un petit vélo dans la tête.

44. Par thbz  (22 juillet 2009) :

paterj73 : absolument d'accord. J'ajouterai qu'on monte un col pour l'exercice physique, certes, mais aussi pour la découverte d'un paysage qui englobe en permancence le cycliste, alors que l'automobiliste reste la plupart du temps isolé dans sa coque.

Surtout pour un Parisien comme moi, qui n'était jamais allé dans les Alpes jusqu'au matin où il a commencé l'ascension de l'Alpe d'Huez, absorbant lacet après lacet l'immensité de la vallée et poursuivant ensuite, l'œil un peu ivre, à 2000 mètres d'altitude vers les lacs de haute montagne...

45. Par paterj73  (22 juillet 2009) :

L'alpe d'huez est certes un coin sympa, malheureusement l'intense circulation aumobile n'a-t-il pas gâché le plaisir de votre ascension ?

Et puis d'ailleurs, pas besoin de faire des grands cols pour prendre du plaisir à vélo.

Les "petits" cols à portée de fusil de Chambéry ou d'annecy suffisent pour l'instant à mon plaisir ! Certains cols à 600 ou 800 m d'altitude ont parfois plus de charme que les épouvantails survendus du tour de france ! Les cyclos qui se font l'ardéchoise chaque année le savent bien...

Comme vous, je fais du vélo pour en prendre avant tout plein les mirettes, l'aspect sportif est purement secondaire. De toute façon, avec ma condition physique , je n'ai ni l'envie ni les moyens d'avoir l'esprit de compét...

46. Par vera gardoni  (23 juillet 2009) :

vraiment sympas tous ces commentaires, je fais du VTT le dimanche matin de bonne heure 20/30km rires...sur des routes toutes plates de la forêt landaise... demain c'est mon anniversaire...alors envie d'investir ds un vélo léger et de prendre de la hauteur...ds les Pyrénées.merci

47. Par paterj73  (23 juillet 2009) :

Vera gardoni, quand j'ai démarré le vélo je ne faisais certainement pas mieux que vous, et en plus avec un vélo de route qui rend mieux sur le bitume que votre VTT !

J'ai commencé le vélo l'an dernier au printemps sur les rares parcours plats ou légèrement vallonés du 73 (chambéry), et après 20 ou 30 km à 18 km/h de moyenne j'avais plus que largement mon compte, la moindre côte m'était fatale.

En une dizaine de sorties, en allant à mon rythme, je suis arrivé à passer sans fatigue 50 puis 70 puis 80 km. Et puis je me suis rendu compte que ce que faisais au départ à 18 km/h, je le refaisais sans forcer à 20 puis 22 km/h...

La performance vient naturellement avec l'endurance, mais il ne faut à mon avis surtout pas essayer de faire le contraire.

Ensuite je me suis attaqué à quelques circuits courts avec des petits cols (500 à 1000 m de dénivelé par sortie), et très vite je suis arrivé à grimper sans trop souffrir jusqu'à 2000 m de dénivelé en faisant plus de 100 km avec des enchainements de plusieurs petits cols.

Evidemment, avec 45 petits cols répertoriés à moins de 50 km de chez moi, mon terrain d'entrainement est un peu plus privilégié que la moyenne.

Et puis en fin d'été dernier j'ai mis le vélo dans la voiture, et j'ai commencé quelques "grands" cols accessibles en voiture pas trop loin de Chambéry (Madeleine, cormet de roselend, galibier, croix de fer et glandon).

J'ai mis presque 4 h pour le galibier, c'est un temps parfaitement minable pour 35 km (dont 5 de descente entre le télégraphe et valloire)et qui ferai rire n'importe quel cyclosportif mais au moins j'ai vu le sommet, et j'ai pleinement profité de mon ascension !

Quand on est capable de faire une sortie plate de 3 heures à 20 ou 22 km/h sans souffrir, on peut sans problème commencer un col de 2ème catégorie, à condition de démarrer très doucement, en moulinant bien pour pas se péter les cannes, et ça vient tout seul.

Plus que du courage, le vélo demande du temps et surtout un peu de patience. Mais c'est très valorisant car on se voit vraiment progresser tout en se faisant plaisir...

48. Par vera gardoni  (28 juillet 2009) :

beau résultat en un an cela m'épate, ivresse des sommets maintenant pour vous bravo....
complètement d'accord sur les progrès rapides, ensuite comme dans tout sport pour élever son niveau il faut s'endurcir un peu ,et c'est le mental qui en est la base; suis tout à fait à ce niveau 3h et 22 km/h grosso... et course à pied 2 fois par semaine, mais voilà les montagnes sont un tout petit peu loin... alors profitez bien de ce bonheur quasi quotidien en ayant une pensée pour ces gens, à l'affut de la moindre petite côte, bien cordialement :)

49. Par lmz  (31 juillet 2009) :

Merci pour le bel article.
J'adore le tour de france aussi bien pour le côté course que pour la beauté des paysages mais je suis à part ça étranger au monde cycliste. Je le perçois un peu comme un monde d'initiés et je n'ose pas trop m'y immiscer.
Mais ça me démange trop et j'ai décidé de franchir le pas. Votre article résume bien ce que j'ai envie de ressentir en me mettant au vélo. J'ai une condition physique acceptable voire bonne mais je ne cherche pas la performance. Juste le goût de l'effort et la découverte de paysages avec en point de mire la montagne.
Je suis donc en train de me renseigner pour acheter un vélo mais je n'y connais pas grand chose. Je ne sais pas quels critères regarder et quel matériel choisir d'autant plus que les prix montent assez vite. Je me demandais donc quel vélo vous avez et si vous aviez des conseils quant au matériel à choisir pour un débutant motivé?

50. Par thbz  (01 août 2009) :

Pour ma part, j'ai acheté un VTC (vélo tous chemins) à 300 euros environ. Trois plateaux de sept vitesses chacun.

Le VTC, ça me permet de faire occasionnellement des chemins dans les bois et de supporter les bagages. Si on a une voiture pour porter les bagages et amener le vélo au pied des cols, un vélo de course est sans doute préférable car plus léger. En ce qui me concerne, j'ai fait la plupart des cols avec deux sacoches pleines sur le porte-bagages.

Pour le prix, j'ai juste choisi au hasard, parmi des vélos ni trop chers, ni trop bon marché...

Il faut surtout, à mon avis, penser aux à-côtés : la sacoche qui pourra s'accrocher sur la cadre, le matériel de dépannage (voire une chambre à air, ça n'est pas si lourd), les bidons, etc. Et puis le K-Way, la petite pompe... Et l'alimentation, dont j'ai parlé plus haut.

51. Par Pierre  (02 août 2009) :

Bonjour, et merci pour cet article très bien écrit!

Voilà je me présente, j'ai 17 ans, et je viens dans les Alpes une semaine la semaine prochaine, au village du Reposoir, au pied du Col de la Colombière.
Cycliste, entre occasionnel et régulier de Bretagne, j'avais passé le pas l'année dernière et j'avais emmené mon vélo pour grimper le col de la Colombière, et celui des Aravis, 2 ou 3 fois chacun, les 2 enchainés un jour de bonne forme.
Un an est passé, l'entrainement a été modeste cette année, même si en prévision de venir la semaine prochaine a fait augmenter le niveau de mes entrainements, mais voilà j'ai une question.
Je viens donc pour faire du vélo en montagne. L'ayant fais l'année dernière, je pense connaître l'esprit, le moral qu'il faut avoir pour monter les cols, mais, cette année j'aimerais monter le col de Joux-Plane. Après beaucoup de recherches, j'ai l'impression qu'il ressort que ce col n'est pas à monter pour tout le monde, et que seuls les cyclistes aguéris parviennent à le franchir. Est-ce que je dois quand même tenter, sachant que j'ai la volonté, ou alors dois-je laisser tomber ce col Hors-Catégorie, avec mon niveau médiocre ?

Merci d'avance pour la réponse, et encore bravo pour ce bel article!

52. Par thbz  (04 août 2009) :

Bonjour,

Je ne sais pas si mes conseils peuvent vous être très utiles, mais si on a la volonté et de l'entrainement, il ne faut pas avoir peur des cols. Prévoyez surtout la boisson, la nourriture, et puis allez-y à votre rythme. J'ai monté l'Alpe d'Huez sans avoir fait de grand col auparavant. Donc je dirai : si vos premiers petits cols ne vous ont pas trop éprouvé, jetez-vous donc à l'eau... Le plaisir sera certainement au rendez-vous une fois en haut ! Et si vous deviez vous arrêter avant le sommet, eh bien ditez-vous que c'était un entraînement...

53. Par Jordan  (15 août 2009) :

Bonjour , superbe article..

J'ai 16 ans et retrouve toutes ces superbes sensations dans cet article..
Il faut surtout rester Humble meme après avoir monter les principaux cols des pyrénées..
J'ai a mon actif L' Aspin , Hautcam , Le SOulor, l'Aubisque , le Tourmalet , et le tourmalet..
Et j'en suis très très fier!

Merci pour ce superbe article

54. Par Pierre  (16 août 2009) :

Me revoilà revenu de ma semaine cycliste, très réussie!!
J'ai finalement tenté de monter Joux-Plane une après-midi, et résultat: après 1h30 de rudes efforts j'étais enfin arrivé au sommet!! Bon je me suis arrêté bien entendu de temps en temps, histoire de reprendre mon souffle mais finalement je suis arrivé au bout du col au premier essai, et quelle sensation en arrivant au sommet!!!
J'ai donc monté Joux-Plane cette semaine, ainsi que le Col de la Colombière ( 4 fois ), celui de Romme ( 2 fois ), le Col des Saisies et celui des Aravis! Une semaine bien chargée mais qui m'a réellement fait comprendre qu'avec de la volonté et un minimum d'entrainement on peut y arriver! :)

55. Par Portet  (10 septembre 2009) :

D'abord merci à THBZ,pour son récit, ainsi qu'à vous tous cyclistes...Si je puis me permettre,comme ancien coureur de 2° catégorie,(hé oui c'était une autre époque!) j'ajouterai,quelques conseils,pour la montagne .La veille, ou 2/3 jours avant, supprimez le vin ,bière et apéritifs,les bons vivants se rattraperont le soir à la veillée en racontant leur doux calvaires de "champion".
Pensez à récupéré dans les épingles en les prenant le plus larges possible, la pente y est moins accentuée.
En danseuse ,tombez une dent,ou 2 (De 26 à 24 par ex.)sinon vous changer de fréquence de pédalage,
donc monter les pulsations cardiaque..
Le sommeil est important,prévoir de bien dormir les jours précédents vos exploits.La veille au soir, rien ne sert de se coucher trop tôt, vous risquez de faire 10 fois la montée avant de trouver le sommeil.Que celui qui n'a jamais eu de boule à l'estomac,d'appréhension,voir de stress avant un grand rendez-vous avec la Montagne, se lève!...enfin ,comme beaucoup d'entre-vous le rappelle, il faut BOIRE,une gorgée ou deux ,mais très régulièrement.
Pour mémoire,50cl.à 1 litre d'eau par heure par beaux temps suivant votre corpulence,votre niveaux de transpiration.
Enfin pour la récup' ,rien de meilleurs qu'une douche glacée qui terminera la douche chaude ..
Aujourd'hui, à 60 ans,je réussis à rouler 3/4 heures ,bien aidé par l'achat d'un "Cardio"

56. Par hamouda  (19 octobre 2009) :

je sai pas koi dire mai en tou les cas c tré tré bien ecrit sa je kiff mai le problaime c que je narive pas a monté les cole a chak foi je sui dans un cole mes pied ne tourne pas si vitt et je sen de la febless dans mes jambe si jme force jai mall au cuiss et mes molet ya un moyen pour reglé tou sa?

57. Par thbz  (20 octobre 2009) :

Bonjour,

Avant de monter un col, il faut bien sûr commencer par des collines douces, et aussi faire des randonnées assez longues sur le plat pour vérifier qu'on a une endurance minimale.

Et si malgré cela on n'y parvient pas, eh bien ce n'est pas si grave : le vélo, c'est pour se faire plaisir, mais il y a beaucoup d'autres manières de se faire plaisir dans la vie...

Bon courage !

58. Par michel  (29 octobre 2009) :

SALUT A TOUT LES AMATEURS DE CYCLO ETANT UN RETRAITER DE 64 et demie je me suis lancer dans le velo et tout les ans je me fait des plaisires je vais voire le tour de france et j en profite pour grimper les cols des alpes juras la grimper de bourg st maurice a tignes bourg st maurice l isseran bourg st maurice le petit st bernard cote francais et italien bourg st maurice le cormet de rosselande ensuite beaufort cormet de rosselande la monter des saisses cote beufort et cote megeve la monter du mont joly le col de la coix fry 2 FOIS EN PARTANT DE THONE LA MONTER DE LA PLAGNE ET 2FOIS LES ARRAVIS ET LA COLOMBIERE TOUT CELA ET DUR DUR MAIS QUEL SATISFACTION UNE FOIS ARRIVER EN HAUT ET LORSQUE L,ON REGARDE VERS LE BAS DE DIRE JE LES FAIT . DEPUIS 15ANS QUE JE FAIT DU VELO JE SUIS FIERE D;avoir grimper tout les plus grand cols pyrennee alpes savoie juras vogiens mont vantou puy de dome la ( jalabert entre parenthese tres dur)comme ont dit on monte les cols a sa main et surtout bien se revatitailler en boisson et nouriture autrment gare a la frigal bon courage atout les futurs grimpeurs

59. Par Id65  (02 mars 2010) :

Très bel article, je suis moi même cyclotouriste amateur, j'ai un vélo sur lequel je met mon sac sur le porte bagage et j'ai moi aussi enchainé plusieurs cols et je dois dire que lorsque tu parles de la montée du Tourmalet et qu'on se dit qu'on va s'arrêter à La Mongie et qu'en fait on continue, c'est exactement ce qui m'est arrivé, je me disais que c'était pas possible de continuer, je vais m'arrêter à la Mongie et en fait je suis arrivé au sommet sans m'arrêter. ça fait plaisir de voir que l'on est pas seul.

60. Par thbz  (03 mars 2010) :

Avec ton pseudo tu es peut-être de là-bas...

Dans les montagnes j'ai vu peu (voire pas du tout) de cyclotouriste avec les bagages. En général, ils se débrouillent pour les laisser à l'hôtel ou dans une voiture conduite par un proche (dans les Alpes, un groupe de Canadiens, que j'ai côtoyé deux jours de suite, était suivi par un bus). Mais lorsqu'on n'a pas cette possibilité, on essaie de voyager avec le minimum et on dépense un peu plus d'énergie que les autres pour appuyer sur les pédales...

Et oui, la Mongie à 4 km du sommet c'est dur !

61. Par moxxx  (09 mars 2010) :

Ton article est très bien raconté
Et en effet, tout col se gère, pas comme une côte ou l'on peut se permettre d'être a bloc tout le temps de la montée et de renchainer une attaque sur le sommet.
J'ai monté mon premier col il y a 2 ans, à 17 ans, avec le galibier en partant de Valloire.
Dans ma modeste petite carrière j'ai également gravit hautacam, le tourmalet, le télégraphe, l'alpe d'huez, la croix de fer, le glandon, pont d'espagne(Cauterets), le soulor,...
Peu importe la difficulté du col, à chaque fois je suis parti avec le même état d'esprit:" quoi qu'il arrive, je rejoindrai le sommet". La motivation est essentielle. Ensuite vient les qualités physiques.
Une petite technique lorsque l'on monte un col: ne pas regarder la pente. Car le psychologique joue un rôle incroyablement grand dans la façon de monter. Je monte toujours le col regard 15-20m devant, jamais vers le haut, mis a part lorsque j'apercois le sommet, ce qui me donne à chaque fois des ailes^^
Je pense quand même que l'on peut se permettre d'attaquer dans les cols, il suffit de très bien se connaitre. Car, connaitre ses limites et ses point forts, c est déja connaitre si oui ou non on arrivera au sommet, entier ou a la ramasse...

Merci encore pour ce texte qui m a redonner l'envie de gravir d'autres col :D

62. Par tof  (21 mars 2010) :

bonjour,

j'ai 34 ans, 5 bons kilos en trop et je recommence à rouler :40 km, 23 km/h de moyenne sur des parcours assez vallonnés (enchainement de côtes de 2km à 7-8% dans les ardennes belges).

l'objectif est le ventoux en aout. je compte partir là bas avec 1500 km dans les jambes et être capable de tenir 4-5h sur un vélo avant de tenter l'aventure.

réaliste ? vu les différents commentaires, oui. Le problème, je n'ai que 2 plateaux à l'avant sur mon vélo.

63. Par thbz  (22 mars 2010) :

Bonjour,

Oui cela paraît réaliste avec de la motivation et quelques essais de balade plus longue d'ici là. Pour ce qui concerner les deux plateaux, tout dépend de leur configuration. J'ai trois plateaux sur mon vélo, mais en fait le développement de chacun d'entre eux se recoupe dans une certaine mesure, donc je pourrais avoir les mêmes possibilités avec deux plateaux.

Bonne route !

64. Par pauget  (02 juillet 2010) :

Ca fait 3 mois que je fais du vélo et j'ai l'impression que tes écris décrivent mes sensations.
Traîner mes 86 kgs sur un vélo de 12kg sur des côtes de 6% c'est déjà la mort pour moi, au bout de 5 km j'ai l'impression de survivre uniquement ! Mon coeur à 185 et cette petite voix qui te dit "arrete, on recommencera qd on sera entraîné"
Enfin bref, le Lautaret c'est pas pour demain !

65. Par legrimpeurdu50  (10 août 2010) :

salut,
j'ai 16 ans.je reviens de mes vacances aux pyrénées où j'ai eu la chance de monté le col du tourmalet ,d'aubisque ,du soulor ,d'aspin ,de peyresourde , de beyrede et enfin les montées au station du pla d'adet,de superbagneres et d'hautacam.je les ai grimpé avec mon trek 2.1 equipe en triple.Et en général avec un braquet 39*17 sur du passage à du 4-6%,30*20 sur du 7-10% et 30*25-26-27 sur du plus de 10% en position assise et en danseuse 39*14 partout.et c'est dans le tourmalet ou j'ai eu le plus de mal surtout le dernier km à plus de 10%

66. Par fandevélo  (02 septembre 2010) :

Super ce document! Merci! Bonjour tout le monde, j'ai 23 ans, mesure 1m82 pour 63 kgs et n'ai que 700 kilomètres dans les jambes. Hier, j'ai fait 50 bornes (entraînement) à une vitesse moyenne de 27 km/h, mais j'ai dû freiner par moment car des voitures passer...Je pense sinon que j'aurais été à 28. Est-ce bien déjà?^^ Sur le parcours, j'ai fait des petites côtes!^^ Je grimpe le col de la Faucille, long de 11.5 km à 6.3% de moyenne en 48 minutes pour l'instant. Est-ce déjà pas si mal?
J'espère m'améliorer beaucoup encore lorsque j'aurai 5000 bornes dans les jambes!^^

Ni trop loin, ni trop proche de chez moi, il y a des bons cols : la barillette, la Ramaz, le col de la colombière, le col de la Faucille...^^

67. Par fandevélo  (02 septembre 2010) :

''passaient''

68. Par golgup  (18 septembre 2010) :

salut

J'ai eu l'occasion de monter le col de la faucille beaucoup de fois (25 fois et en 38 minutes) et en comparant avec d'autres cols effectués puis en calculant personnellement la pente, ce col n'est surement pas à 6,3% de moyenne, les profiles fait sur internet ne sont pas véritables, pour preuve au bord de la route, on trouve 2 panneaux indiquant une pente à 8 %. Cependant, la pente après la fontaine de napoléon est à 11,5% sur 1 km puis redescend à 9-10 sur 2 km avec 4-5 % sur les 500 derniers mètres. Le profile ressemble donc en vérité à ça: http://img249.imageshack.us/img249/193/coldelafaucille.jpg

69. Par golgup  (18 septembre 2010) :

désolé non pas 11,5 mais 10,5% sur 1 km

70. Par emma  (02 février 2011) :

comment marche un velo dans un montée sur du plat et dans une desente c est une question de mon ds svp aide moi mercii a repondre au plus vite

71. Par thbz  (03 février 2011) :

S'il s'agit de savoir comment il se fait qu'un vélo ne tombe pas lorsqu'on roule, la réponse est (bien sûr) sur Wikipédia :
http://fr.wikipedia.org/wiki/V%C3%A9lo#Principes_physiques

72. Par A.LAP  (10 février 2011) :

Très bel article, l'auteur arrive assez bien à transmettre les sensations que l'on a lorsqu'on monte un col (je dis assez bien car la meilleure sensation est de gravir le col personnellement!). Moi, j'ai commencé très tôt vers 8 ans à monter avec mon père des côtes du côté de Saint-Lary, dans la vallée d'Aure. Puis à 9 ans, j'ai monté pour la première fois le Pla d'Adet, surnommé "L'ogre des pyrénées". Une fois en haut, j'étais fier d'avoir gravi ce col car au début je n'avais jamais pensé pouvoir y arriver. Je me rappelle que mon père me disait qu'il fallait que je respire profondément, il roulait derrière moi, mon compteur (et oui j'avais déjà un compteur sur mon vtt 20 pouces) m'indiquait 6/7 km/h. Les voitures qui nous doublaient m'encourager... Par contre je me suis arrêté deux fois durant l'ascension: la première dans le premier grand lacet et la seconde au village de Soulan. Ensuite, j'ai monté Val-Louron, l'Aspin, la Hourquette d'Ancizan, Aulon Piau-Engaly, etc... avec toujours ce plaisir si intense.

73. Par Math10  (19 juillet 2011) :

Trés bel article, moi aussi je vis dans les pyrénées, je fais du vélo occasionnellement et j'ai un petit faible pour les cols, j'ai commencé à 14 ans avec un ami à moi on à grimpé le col de larrieu, le col des ares, le portet-d'aspet, le col de menté, maintenant j'ai 22 ans et j'aimerais bien m'attaquer au portillon, peyresourde, aspin, plateau de beille, hautacam, et le mythique tourmalet... merci pour tous les commentaires je me suis régalé à les lire

74. Par thbz  (20 juillet 2011) :

Je monterais plus souvent des cols si j'habitais dans les Pyrénées... À votre âge, je n'avais que des côtes d'une centaine de mètres de dénivelé à explorer autour de chez moi. Bravo pour les ascensions que vous avez déjà faites et à bientôt au-dessus de 2000 mètres !

75. Par Fizzz  (19 août 2011) :

J'ai pris beaucoup de plaisir à vous lire, c'était vraiment passionnant pour un cyclotouriste de 48 ans, mais hélas aujourd'hui fut une mauvaise journée, en effet étant en vacances dans les pyrénées j'ai voulu m'attaquer au Soulor en passant par Nay, mais aujourd'hui j'ai eu les yeux plus gros que le ventre, car enchainer une quarantaine de kilomètre dans cette région si vallonée avant d'attaquer le col du Soulor était un peu prétentieux, à huit kilomètres du sommet mon cardio c'est emballé et ne voulait plus descendre en dessous des 170, j'étais presque à l'arrêt pour le faire descendre, mais rien à faire il a fallut que je pose pied à terre.
A mon avis j'ai du vider mon propre réservoir avant de t'attaquer l'ascension, pour ceux qui connaissent le coin le premier kilomètre difficile est à 9% et une ballade en préhembule du coté de Bosdarros n'était pas bien choisi par rapport à ma forme du moment.
Pour info, le dernier que j'ai gravit avec succès était le col de Liseran en VTT et sans mettre pied à terre (j'y tiens).
Voilà pour ma petite histoire du jour, il faut que je me ressaisie car les vacances ne sont pas terminées, la prochaine étape sera le Portalé, col moins dur à prori.

76. Par thbz  (24 août 2011) :

Merci. Le vélo, c'est d'abord pour la promenade, pour une autre manière de voir la route et les paysages : ce n'est pas grave si on s'arrête de temps en temps, même si je comprends bien sûr votre déception si vous vous étiez fixé un autre objectif.

Bonne chance pour le Pourtalet !

77. Par Fizzz  (27 août 2011) :

Quelques nouvelles depuis le 19/08, en effet j'ai monté le Pourtalet et le col de Marie Blanque, et là je ne me suis pas fait avoir, en effet je suis parti très calmement sans écouter les bonnes sensations, ce qui m'a permis de finir les montées un peu plus fort.
Maintenant je pense que la gestion de l'effort est le premier point à prendre en compte, peu importe le developpement, le matériel...
Dans Marie Blanque j'ai rattrapé un cycliste et j'ai fini la montée avec lui ce qui fut très sympa et ca sous un soleil magnifique, attention je suis monté par le coté le plus facile (Louvie) mais la fin après le plateau est surprenante donc gardez en sous le pied.

78. Par Etienne Lantuti  (03 octobre 2011) :

Bonjour,

Merci pour ce billet très agréable à lire.

Je cherchais des informations sur Hautacam, que j'ai grimpé ce week-end, et ça m'a amusé de lire un article sur le Tourmalet (fait il y a deux mois dans mon cas) et la comparaison avec le marathon auquel je m'attaque en avril prochain, même si cet article ne m'a pas trop rassuré ;).

Je commence tout juste les cols pyrénéens (après avoir frotté mes sacoches aux Ventoux, Galibier, Madeleine et autres sur les routes du Sud-Est) et pour l'instant je trouve les cols du Midi plus cassants tout en restant des beaux moments (une fois arrivé en haut). Après, c'est peut-être aussi que j'ai pris de la bouteille et que je ne suis plus entraîné pareil.
Merci en tout cas pour vos articles.

Etienne

79. Par thbz  (03 octobre 2011) :

J'ai moi-même fait le Galibier cet été. Mais j'encourage ceux qui passent par ici à cliquer sur votre nom pour lire votre excellente version de la montée du Tourmalet...

80. Par PHILIPPE  (11 octobre 2011) :

BONJOUR

Je viens de commencer le vtt (depuis 2 mois), je cours aussi 3 fois par semaine. J'ai fais la semaine dernière ma première randonnée vtt la plaisiroise de 40km avec 800 m de denivelé. J'ai enormément souffert à chaque montée m'obligeant à mettre le pied à terre, les jambes ne suivaient pas. J'aimerai avoir quelques conseils pour m'améliorer. Merci d'avance à tous ceux qui pourront m'aider.

81. Par Seb  (18 octobre 2011) :

Je découvre ton article quelques années après son écriture, les sensations que tu décris ont dû être vécues par des générations de cyclistes :)

Ca m'a rappelé le truc un peu fou qu'on avait entrepris avec un collègue pour préparer l'ariégeoise en 2010, grimper deux fois d’affilée le plateau de beille. Je dis un peu fou parceque je suis pas du tout grimpeur et que c'était la troisième fois que je grimpais un col! Les deux premières ayant été le port de balès.
Première ascension avec 10km de chauffe, à fond tout le temps en un peu moins de 1h20, je me souvient encore de l'euphorie en arrivant au sommet sans avoir craqué et en ayant tout donné, j'en ai encore des frissons! Et forcément la seconde ascension a fait très très mal ^^
Le jour de l'ariégeoise la chaleur était en prime de la fatigue, là c'était de la véritable torture, j'ai même eu des hallucinations en arrivant vers les cabanes, j'ignore encore comment je parviens à finir cette course. On peut se surprendre des fois.

En tout cas j'ai abandonné l'idée d'expliquer aux non pratiquants le plaisir qu'on peut ressentir à se fixer ce genre d'objectifs, on passe vite pour fous ^^

82. Par thbz  (18 octobre 2011) :

Cette page commence à être un beau catalogue de montées en tous genres. Une fois qu'on a commencé à monter des cols, cela paraît tout naturel et on se demande pourquoi la très grande majorité des gens ne feront jamais cela...

Au fait, après cinq ans d'abstinence je suis reparti cette année dans le Galibier : http://bloc-notes.thbz.org/archives/2011/10/la_montagne_au.html.

83. Par Pierre  (13 mars 2012) :

Salut les amis cyclistes
merci beaucoup a lauteur de cet article felicitation

voila moi cest pierre jai 15 ans et je suis dans les landes malheuresement cest tout plat
a 13 ans jai monter 6 km dans le tourmalet cote la mongie
et a 14 ans jai monter le tourmalet seul et entierement cote barege le jour suivant je suis partit du logement jusquau sommet dhautacam qa fesait 50 km et le jour suivant jai voulu faire luz ardiden mais la jai craquer jai du faire 5 km
et aujourdhui jai fais mes premier 100 km seul
plein de personne me disent que cest pas bien tout ce que jai fait mais je comprend pas pourquoi pouvez vous maiclerer svp ?
Merci davance

84. Par Pierre  (13 mars 2012) :

Jallais oublier jai fait pratiquement tout les cols des vosges aussi ;)

85. Par  (26 mars 2012) :

Bonjour à vous amis cyclistes.

En voilà un joli blog, çà fait plaisir de lire des échanges comme çà riches du partage d'expériences de chacun.

Pour ma part j'ai 44 ans et je fais du vélo depuis...44ans!
j'ai toujours aimé çà, je ne me l'explique pas c'est en moi.
Et pourtant je n'ai pas vraiment le gabarit 90kilos pour 1,84m et encore j'ai perdu 8 kilos à force de pédaler!
Pour les cols je fais partie de la confrérie des 100 cols où l'on est obligé pour rentrer d'afficher 100 ascensions différentes dont 5 au moins à plus de 2000m par tranche de 100 cols.
J'en suis à ma deuxième tranche et je pars cet été faire mes 5 cols à plus de 2000m dans les Alpes car j'habite en Bretagne et des cols chez moi il n'y en a pas beaucoup.
Je partage avec vous cette adrénaline que procure une grimpette de plusieurs kilomètres bien raides.
Ce que je préfère c'est quand je monte un col pour la première fois ou que je me fais un challenge du type Ardéchoise avec 7500m de dénivelé en 3 jours et que je relève le défi.
Je ne vie que pour cet objectif pendant plusieurs semaines et quand c'est fini je me retrouve devant un grand vide que je comble immédiatement par un nouveau challenge que je me fixe pour continuer à rouler.
Voilà ma petite expérience des cols à moi.
De tous ceux que j'ai fais ceux que j'ai trouvé les plus durs sont le Galibier, le Ventoux et le Grand Colombier.

86. Par Pierre  (12 avril 2012) :

Bonjour
jai 15 ans et jaimerais savoir si le cardio est important pour mon age
merci davance
pierre

87. Par Jérémy  (09 mai 2012) :

@pierre : Tout dépend de ce que tu veux avoir comme information ? Si tu souhaites d’entraîner de manière sérieuse ? Si, c'est juste pour avoir un cardio et ne pas l'exploiter, je ne pense pas qu'à ton âge, ça soit primordial.

88. Par Pierre  (11 mai 2012) :

D'accord en fait je suis a fond dans le velo je m'entraine seriieusement et je fait des courses

89. Par  (08 septembre 2012) :

Bravo pour tous ces coms, c'est vrai que monté des cols c' est dur mais quel plaisir quand tu est en haut.
Pour ma part j' habite au pied du ventoux et a ce jour je les monté plus de 20 fois seul ou avec des potes et je fais parti des cinglés du ventoux "3 fois dans une même journée part les 3 cotés différent".....
Cet été j' ai fait .L 'alpes d' huez, le lautaret, le galibier, les 2 alpes et c est que du bonheur quand tu atteind ton objectif ma devise c' est :

Doucement mais surement.......

90. Par jp84  (08 septembre 2012) :

Le com 89 c'est jp84
bonne route a tous et bonne monté.....

91. Par nardos  (17 septembre 2012) :

Salut tout le monde j'aimerai savoir si le fait de beaucoup mouliner dans les cotes était plutot bon ou plutot mauvais

92. Par thbz  (17 septembre 2012) :

Je dirai que, si tu arrives au sommet, c'est que la technique est bonne...

Plus sérieusement, cela dépend de chacun. Si on utilise un gros braquet, on se fatigue plus vite ; mais si on mouline, on se fatigue plus longtemps...

Chacun doit déterminer son rythme et, pour cela, écouter son corps, percevoir les moments où il faut réduire le braquet, mais ne pas le réduire trop vite car on finit par ne plus avoir de marges.

93. Par  (20 février 2013) :

Excellent article, pour avoir monter quelques cols depuis 15 ans, je suis d'accord sur beaucoup de points. Comme le fait de bien s'écouter dans les premiers km et surtout de bien boire et bien manger. Ensuite avec de la sueur, et de la volonté tous les cols peuvent être grimpés. Le tourmalet côté Ste Marie étant de loin le plus difficile que j'ai monté. Les 22°c du pied et les 3°c du sommet y étant pour beaucoup. Hautacam splentide et l'alpes d'huez à faire obligatoirement. Les Aravis dans les Alpes est aussi très beau !
Bonne route à tous

94. Par David  (23 février 2013) :

Superbe article.Très bien écrit.La meilleure méthode reste quand même de mouliner tout le temps(un peu compliqué pour moi en ce moment,car je ne peut utiliser que le moyen-39 dents-et le grand plateau,à cause de la législation qui interdit l'utilisation de trois plateaux en course).

95. Par sam  (13 juin 2013) :

Tourmalet night experience le 8 Juillet prochain.
Temps maxi : 3h15 pour la montée de Luz au col (18,7km à 7,7% de moyenne)
Je ne suis pas cycliste, je suis un poids lourd, j'ai la trouille mais je vais le faire... si mon entrainement ne me réserve pas de mauvaise surprise...
Très short pour l'entrainement j'en conviens, que je vais débuter de suite, sachant que je cours tout de même 2 à 3 fois par semaine 50/55min à 12/13 km/h en sachant maîtriser l'effort...
J'ai un vtc assez lourd aussi, bref je cumule les handicaps, advienne que pourra !
En tout cas l'article comme les commentaires son un bien très précieux pour se motiver

96. Par Jéjédu65  (06 juillet 2013) :

bjr à tous, moi je viens de faire Hautacam( en finissant par le col du tramassel juste 1500m de plus) j'ai 45 ans, j'ai attaqué le vélo en février 2013 et je fume 1 paquet par jour. Avec beaucoup de volonté on arrive à monter ce " sacré hautacam " non sans souffrir... en 2h. mon vélo n'est pas en carbone. donc pour tous les amateurs si vous avez de la volonté,que vous vous nourrissez bien, que vous ne voulez pas faire de chrono, aucun col ne vous arrètera !!! le bonheur d'arriver en haut, la vue et la satisfaction de grimper des cols mythiques !!! bon coup de pédales et chacun son rythme !

97. Par murcens  (20 juillet 2013) :

Bonjour,
Superbe blog bravo.
J ai a mon (modeste) palmares une dizaine de col pyreneens:aspin, tourmalet, soulor, portet d asper entre autres.Mais le plus beau reste Pour moi le port de bales depuis Mauleon Barousse .Ca grimpe une quinzaine de km, parfois violemment mais quel beaute.Quasiment pas de voiture , ce qui ne gache rien

98. Par bernard  (31 juillet 2013) :

En pédalant !

99. Par cycling climb  (21 novembre 2013) :

very good article especially for cycling hobbyists like me. Have you ever tried to cycling climb passes Galiber?

100. Par thbz  (21 novembre 2013) :

Yes, I've climbed the Galibier once. That was not easy: http://bloc-notes.thbz.org/archives/2011/10/la_montagne_au.html

101. Par Bianchi  (31 mai 2015) :

Je ne lis cet article que pour la première fois en 2015 et je regrette de ne pas l'avoir découvert avant. Il m'a mis des frissons, me remémorant mes ascensions de Ax 3 Domaines (14 ans), Col de Pailhères (16 ans) et Plateau de Beille (16 ans). A 17 ans presque 18, ce sont des ascensions qui me marqueront à jamais, tout comme cet article plus que véridique

102. Par thbz  (01 juin 2015) :

Merci ! Je vous envie un peu... J'étais presque deux fois plus âgé lorsque j'ai monté mes premiers (et presque derniers) cols. À 16 ans, je me contentais de petites côtes autour de chez moi, sans savoir que même avec des notes médiocres en sport au lycée, on pouvait un jour aller au sommet des plus cols les plus élevés.

103. Par  (20 juillet 2015) :

Beaucoup de plaisir à lire l'article initial et les commentaires.Je me suis souvent reconnu dans les témoignages. J'ai toujours fait du vélo ....un peu, jamais plus de 3000 km par avec des coupures presque totales de quelques années (sacré boulot) . A 35 ans j'ai repris cela plus sérieusement dans le sud du Gers , bien vallonné, mais avec 1m80 et plus de 80 kilos les bosses n'étaient pas mes amies mais , bon, avec des efforts et de la persévérance cela passait. Mais quand on habite le sud du Gers on voit tous les jours les Pyrénées et ses cols mythiques. Un jour j'ai essayé les Baronnies (pour ceux qui connaissent) puis plus tard l'Aspin depuis Arreau et enfin le Tourmalet (2 fois - pas le même jour - par La Mongie -1h45 - depuis Ste marie la seconde fois avec des pointes de 6 km par heure au sommet ) et puis d'autres. Quand on a pas le profil, c'est vrai un col cela se monte au "mental" et de préférence au cardio dans le "orange". Quand on passe le premier kilomètre à 9 ou 10 % proprement, alors on peut arriver au bout. Et au bout c'est un plaisir immense , une victoire sur sois-même et une carte de visite enfin remplie dans la vie d'un cyclo...
Aujourd'hui après des gros soucis au dos et plus de 55 ans et près de 90 kilos depuis trois ans j'ai repris le vélo (2500 km /an) et dans le sud de la Corrèze je grimpe "sans difficulté" des côtes à 6/7 % sur 5 kilomètres - des petits cols en somme et c'est encore , à chaque fois , une nouvelle victoire que je savoure ...
Bonne route à tous.

104. Par Mathieu B  (31 juillet 2015) :

Mon premier col etait le col de sapois dans les vosges, je l'ai monté a 9 ans, 2 ans plus tard le col des ares, et cette semaine, etant en vacances dans les pyrenees, je me suis dit pourquoi pas monter l'aubisque et marie-blanque. Eh bien c'est fait, a 13 ans je les ai gravis(j'etais en pleurs dans la fin de l'aubisque telement la soufrance etait rude).

105. Par bocher  (08 juin 2017) :

lundi prochain,départ pour les pyrénnées où nous allons passer une semaine de vélo.
Ce message sera bien gravé dans ma tête et je remercie celui qui l'a fait.
En effet au pied du Tourmalet,où je suis monté(en voiture)il y a plusieurs années,je ferai abstraction de mes 4500 kms fait en Bretagne cette année.Là tout petit devant cette montagne,je prierai pour arriver en haut.Je commence à flipper mais j'ai hâte d'y être
Merci encore pour ces précieux conseils

106. Par Paskal  (10 juin 2017) :

Pour ceux qui veulent des détails techniques : en fait, nos cellules ont 2 sortes de moteurs : 1 qui fonctionne sur le sucre disponible , et le second qui traite les déchets du 1er moteur , et produit aussi un peu d'énergie.
Si l'effort n'est pas trop violent, tout va bien.
Si c'est trop violent, le 1er moteur peut commencer à manquer de sucre , et le 2nd a trop de déchets à gérer. Et on risque la panne moteur ! avec production acide lactique , etc...

107. Par thbz  (11 juin 2017) :

Deux commentaires en trois jours... Cet article a dû être cité quelque part !

108. Par Lezeau Joël  (08 juillet 2018) :

Je pratique le cyclisme depuis très longtemps , je fais environ deux sorties par semaine ,je n'avais jamais abordé le moindre col jusqu'à il y a 8/9 ans et possédant un camping-car je pars régulièrement à la belle saison ou le terrain est plutôt grimpant.j'ai fait l'ascension de nombreux cols dans les Hautes Pyrénées , l'Ariège , Pays Basque , Hautes Alpes , Alpes de Hautes Provences , Savoie etc. Je reviens d'un périple avec mon camping-car de 2600 km de Bordeaux jusqu'en Savoie toujours accompagné de mon vélo et je ne peux m'empêcher d'aller monter quelques cols ou je me trouve , toujours à mon rythme , seul ,avec cette volonté féroce d'atteindre le sommet , les kilomètres sont long , parfois très long surtout quand il s'agit d'une montée de 20/25/28 km , lors de ce périple de 15 jours en visite ,j'ai donc gravi les sommets du col du MINIER depuis Le Vigan , le col d'Izoard depuis Briançon , deux jours après à Bourg d'Oisans échec dans l'Alpe d'Huez après 4 km d'ascension , à bout du bout , pas mieux dans le col du Glandon l'après midi , puis après depuis St Michel de Maurienne le col du Télégraphe et enfin sur le retour le Mont Aigual . Mon problème c'est que je ne puis me passer de cette effort parfois surhumain à chaque fois que l'occasion se présente alors que j'ai dépassé les 75 ans , oui souvent je suis complétement à gauche avec un 30x30 mais je monte , doucement mais jusqu'au bout et là arrivé au sommet j'ai l'impression d'être comme tous ceux qui ont gravi cette difficulté avec bien sûr d'avantage d'aisance que moi mais avec tellement moins d'années , bravo à toutes et à tous car c'est vraiment le surpassement de soi que de monter un col .

109. Par thbz  (13 juillet 2018) :

Merci pour votre témoignage, je me souviens d'un homme de votre âge dans le Ventoux il y a deux ans, il devait vous ressembler... Moi-même j'étais un cas un peu spécial, non pas à cause de l'âge, mais parce que je n'avais pas un vélo ultra-léger moderne, je transportais mes sacoches sur le porte-bagage d'un vieux VTC, d'où l'étonnement de certains sportifs parfaitement équipés lorsqu'ils me dépassaient, et que je les retrouvais au sommet. Peu importent les autres, on monte un col contre soi-même, ou pour soi-même.

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