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30 mai 2006 - Europe - Plus - Tours

Bucarest : la ville contemporaine

Introduction - la ville contemporaine - la ville roumaine - la ville occidentale
la ville communiste - publicités

Bucarest est une ville passionnante. Brancovane autrefois, francophile il y a un siècle, abimée par les tremblements de terre, violentée par Ceausescu, elle construit aujourd'hui des tours dans le style international, de béton et de verre. Pourtant les immeubles post-haussmanniens et Art Déco se craquèlent faute d'entretien et les façades monumentales cachent mal les arrières-cours où des enfants tziganes jouent pieds nus. Entre deux HLM où le linge sèche aux fenêtres, les femmes vont brûler des cierges à l'entrée d'une église orthodoxe. L'identité de Bucarest tient dans sa diversité.

Je parlerai du Bucarest d'aujourd'hui, celui qui plante des tours du 21e siècle au milieu des vieux quartiers, comme à la City de Londres. Plus tard il faudra évoquer le Bucarest de 1900, celui de 1930, les innombrables traces de ce qui pourrait être l'une des plus charmantes des grandes capitales européennes.

Et à la fin, bien sûr, on montrera le géant pour lequel Ceausescu a épuisé son peuple : l'un des deux ou trois plus gros bâtiments du monde, le Palais du Parlement qui trône au sein d'une opération d'urbanisme sans équivalent.

Parmi les immeubles récents, l'un de mes préférés est le Bucharest Financial Plaza :

Le même, sous un autre angle :

L'intégration des immeubles contemporains dans la ville classique favorise les essais de reflets :

L'hôtel Howard Johnson, qui rappelle la tour Adria à la Défense :

Le Charles de Gaulle Plaza, encore une belle façade de verre au bord de la place du même nom :

L'hôtel Intercontinental :

L'hôtel Novotel qui mélange ancien et moderne mais n'ouvrira sûrement pas ses nouvelles chambres en juin comme l'annonce la pancarte...

Un Millenium Business Center en construction, qui fait de l'ombre à la belle église arménienne qui se trouve derrière :

Dans le même temps, les fidèles catholiques romains militent contre un chantier qui menace de flanquer leur cathédrale d'une tour du même genre :

Un autre exemple de constraste curieux, près de Piaţa Unirii (place de l'Union) :

Une autre façade de verre qui reflète quelque immeuble plus ancien en face, à côté de Piaţa Victoriei (place de la Victoire) :

Sur Calea Victoriei, le siège de la compagnie de téléphone :

Autre collision entre les époques :

En décembre 1989, après les troubles de Timisoara, Nicolae Ceausescu harangue une foule qui, contrairement à son habitude, se met à le huer. C'est le début de la Révolution qui a donné son nom à la place sur laquelle ces événements se sont déroulés. Au bord de cette place, un immeuble de la Securitate, en ruine, a été conservé à titre de mémoire. Comme la Gedächtniskirche de Berlin, il a été complété par une structure contemporaine. C'est l'une des rares réalisations vraiment audacieuses à Bucarest et, à mon avis, une grande réussite :

Et pour finir, un panoramique fait par la chambre de l'hôtel. De gauche à droite, le Novotel (en cluster avec l'hôtel Intercontinental et le siège de Romtelecom), le Financial Plaza et, mais oui, un premier aperçu du Palais du Parlement :


À suivre !

Publié par thbz le 30 mai 2006

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1 commentaire(s)

1. Par  (12 septembre 2009) :

merci pour ces belles photos

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