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mai 22, 2005

22 mai 2005 - Graffiti - (lien permanent)

Constitution européenne et affichage sauvage

Les murs parlent à Paris. Leur langage n'est pas très articulé. Le mur ne propose pas de discours, mais des messages séparés et sans rapport les uns avec les autres : un acteur propose sa bonne tête aux employeurs, un organisateur de concerts vend son produit. Ces jours-ci, à tous les habitués de l'affichage sauvage s'ajoutent les militants du référendum.

Ceux-là n'ont pas non plus un discours très argumenté. Le but de l'affiche est d'attraper l'attention du passant. Il faut faire vite. Les affichistes utilisent donc des slogans, parfois résumés à un mot : oui ou non. Le procédé le plus simple est tout simplement de détourner les affiches de l'autre camp.

Les affichistes n'ont pas peur de se mélanger les uns aux autres. Ici, de Villiers et le Parti des travailleurs sont unis pour la même cause ou pour le même slogan. Ils se joignent à un musicien indien, un acteur au chômage et des militants corses. Si on décollait les affiches, on trouverait dessous d'autres messages encore différents. Cliquez pour agrandir
Du côté de la rue du Renard
Les panneaux d'affichage sauvage détonnent à Paris. Dans une ville si soucieuse de sa composition d'ensemble, de ses grandes perspectives, de l'unité architecturale de ses rues, ces panneaux introduisent un cahot graphique sans harmonie. Chaque affiche cherche à trouver sa place sur un espace réduit en passant par dessus les autres. Tous les coups sont permis dans cette lutte qui est pourtant vouée à un échec rapide. Quelques heures plus tard, sans doute, d'autres affiches auront recouvert celles-ci. Cliquez pour agrandir
Boulevard de Strasbourg, en arrivant à la gare de l'Est
Exceptionnellement, le débat sur le traité constitutionnel entre dans des lieux traditionnellement préservés des polémiques. A l'intérieur même des églises, les autorités locales affichent leur opinion et les fidèles n'hésitent pas à la contester. Cliquez pour agrandir
Église Saint-Laurent, boulevard de Strasbourg

Publié par thbz (mai 22, 2005) | Commentaires (0)


mai 08, 2005

08 mai 2005 - Divers - (lien permanent)

Forêt de Fontainebleau

Un bassin dans le parc du château, dont la perspective (verticale sur les barques, horizontale sur les arbres au loin)...

... me rappelait celle d'un tableau de Monet :



Monet : Baigneurs à la Grenouillère

La forêt de Fontainebleau présente une remarquable diversité de rochers :
- empilés :

- dressé comme un pouce:

- en canyon :

Une vue depuis le rocher des Demoiselles :



Cliquez pour agrandir

Au milieu du XIXème siècle, Claude Francois Denecourt a transformé la forêt de Fontainebleau en lieu de promenade. Il a tracé des sentiers dans les rochers, conformément à l'esprit romantique de l'époque. Des dizaines de « routes » (en réalité des sentiers pour la plupart) aux noms évocateurs traversent la forêt.

Et enfin, un arbre dont les courbes tourmentées auraient plu à Denecourt.

Bref, merci à Christelle, Christine, Céline et, bien sûr, à Bart pour cette balade bien agréable !

Publié par thbz (mai 08, 2005) | Commentaires (1)


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